L'éducation du chien peut se comparer à celle d'un jeune enfant. Il ne s'agit pas de dompter un fauve, mais d'apprendre au nouveau venu dans la famille ce qui est autorisé et ce qui est interdit ainsi que d'obéir, pour le bien-être de tout le monde, à quelques ordres simples.
L'éducation de votre nouveau compagnon commence le jour ou il arrive à la maison. Pas question d'assommer le chiot avec des séances de travail ! C'est un bébé. En revanche apprenez lui que les besoins ça se fait dehors ou dans la caisse prévue à cet effet, que l'on ne monte pas sur le lit, que l'on ne fauche pas dans les assiettes etc.
C'est à vous de voir ce qu'il convient d'autoriser ou d'interdire. Réfléchissez et ayez un peu de bon sens. La petite boule de poils de 10 semaines à qui vous apprenez, sans y penser, à venir faire un câlin sur vos genoux, pèsera peut-être 45 kg dans deux ans... dur, dur le calin ! Ce qui est autorisé aujourd'hui et interdit demain sera nécessairement source de contrariétés.
Le jeune chien découvre l'univers dans lequel il va vivre, il est enjoué et curieux. Sortez le ! Montrez lui tout ce qu'il devra côtoyer : la rue, le marché, le restaurant, les endroits bruyants, les "gens" et... ses congénères
Savoir-vivre
Progressivement apprenez à votre chien l'obéissance de base : marcher en laisse, revenir quand vous l'appelez, s'asseoir, se coucher, rester sans bouger alors que vous vous éloignez un peu. Tout ce qui vous facilitera la vie quotidienne avec votre compagnon.
Enseignez lui à ne pas sauter sur tout le monde, à ne pas aboyer pour un oui ou pour un non, à rester tranquille au restaurant pendant que vous déjeunez. Vous serez fier d'entendre le serveur vous dire qu'il préfère avoir dix chiens comme le vôtre plutôt que deux "garnements" comme ceux de la table d'en face.
Comment
C'est très simple (à dire). Lorsque Médor fait bien il est récompensé, lorsqu'il fait mal il est réprimandé. Le chiot est très joueur. Soyez imaginatif pour lui apprendre ce qu'il doit savoir par l'intermédiaire du jeu.
La récompense c'est d'abord votre attitude : vous êtes content, ça se voit et ça s'entend. Evidemment on peut agrémenter les effusions d'une caresse et d'une petite gâterie. Petit à petit on écartera la gâterie (on n'en a pas toujours sous la main) pour ne conserver que la caresse, c'est plus économique et tout aussi efficace.
La réprimande c'est d'abord votre attitude : vous n'êtes pas content, ça se voit et ça s'entend (ne criez pas !). Soyez persuasif (il faut donc que vous soyez vous-même convaincu) dans le ton que vous employez. Le chien fera vite la différence. En cas de difficulté, pas de coups ! (ni de bâton, ni de journal...) avez-vous remarqué comment la chienne s'y prend avec ses chiots ? "Je t'attrape par la peau du cou et je te secoue un peu".
La fréquentation d'un club d'éducation canine vous apportera la pratique et les conseils dont vous aurez besoin.